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Robert MENARD

Robert MENARD

Vendredi 28 Octobre 2022

« Y’a t’il une vie après le journalisme ? »

Robert Ménard est né à Oran en 1953, journaliste, essayiste, éditorialiste et homme politique. Il est le fondateur de l’association Reporters sans frontières (RSF) et dont il fut le secrétaire général entre 1985 et 2008. Robert MENARD a toujours fonctionné en accord avec ses convictions. En 2014 il devint Maire de Béziers  et dont en 2020 il rapporta à nouveau avec une large avance la gouvernance de la ville.
Robert MENARD
Robert MENARD
Durant sa jeunesse après que ses parents eurent quitté l’Algérie en 1962 dont un oncle membre de l’OAS avait piloté l’avion des putschistes, RM obtint après le lycée un DES de philosophie, puis deviendra proche des milieux anarchistes, de l’idéologie trotskiste, et militera même pour la Ligue communiste révolutionnaire. Socialiste de 1973 à 1979, il en démissionnera à l’élection de François Mitterrand pour devenir journaliste à Radio France Hérault. Puis il fonde en 1985 à Montpellier, l’association Reporters sans frontières (RSF). Agitateur-né, il n’hésitera jamais à recourir à toutes les méandres du marketing et de l’action médiatique pour faire avancer ce en quoi il croit, comme grimper en haut de Notre-Dame pour y hisser un drapeau dénonçant le totalitarisme chinois lors des jeux olympiques. Les bien-pensants lui reprocheront qu’il aspire trop à substituer sa propre personne à la cause entière de la liberté de la presse.

En 2008 après avoir quitté la direction de Reporters sans frontières il sera directeur général du centre pour la liberté de l’information à Doha au Qatar pour laquelle il percevra une subvention annuelle de 3 millions de dollars par l’émir pour soutenir des journalistes persécutés dans ce pays, Patrick Poivre d’Arvor et Dominique de Villepin seront à ses côtés.
Puis il sera éditorialiste à I-Télé, RTL et Sud Radio ce qui contribuera à sa notoriété mais sa réputation sulfureuse par un verbe sans concessions ni retenue rendront opaque la ligne qui sépare le journaliste de l’opinion personnel. En 2012 avec son épouse, Emmanuelle Duverger, il lance le site d’information « Boulevard Voltaire » avec divers éditorialistes de talent tels que André Bercoff, William Goldnadel, Denis Tillinac ; qu’il quittera en 2014, après son élection à la mairie de Béziers.

En 2008 après avoir quitté la direction de Reporters sans frontières il sera directeur général du centre pour la liberté de l’information à Doha au Qatar pour laquelle il percevra une subvention annuelle de 3 millions de dollars par l’émir pour soutenir des journalistes persécutés dans ce pays, Patrick Poivre d’Arvor et Dominique de Villepin seront à ses côtés.
Puis il sera éditorialiste à I-Télé, RTL et Sud Radio ce qui contribuera à sa notoriété mais sa réputation sulfureuse par un verbe sans concessions ni retenue rendront opaque la ligne qui sépare le journaliste de l’opinion personnel. En 2012 avec son épouse, Emmanuelle Duverger, il lance le site d’information « Boulevard Voltaire » avec divers éditorialistes de talent tels que André Bercoff, William Goldnadel, Denis Tillinac ; qu’il quittera en 2014, après son élection à la mairie de Béziers.

Dans sa politique de la ville l’accent est plus mis sur la nécessité de redonner une cohérence à un territoire que sur des positionnements idéologiques, à commencer par la réhabilitation du centre-ville en mettant en avant la préférence communale, la baisse de la fiscalité, la lutte contre l’insécurité et en dénonçant toute forme de clientélisme, de communautarisme ou d’affairisme..
Le succès d’une reconversion voir d’une continuité son liés aux raisons suivantes : des origines biterroises et pieds-noirs, à une image rassembleuse par les divers courants qu’il a côtoyé, comme étant aussi le créateur de Reporters sans frontières à la notoriété internationale, mais aussi au fait qu’il ne soit finalement pas encarté. Il s’efforce d’être l’élu d’une politique dite de bon sens, comme dire que la France est de tradition judéo-chrétienne. Robert Ménard précisera pour le choix des membres de son cabinet municipal  : « J’aime être confronté à des gens qui ne pensent pas comme moi. Ce n’est pas un cabinet conforme à mes choix, ni à mes convictions. J’ai choisi des gens de talent » Malgré les changements de celui-ci. C’est là toute la complexité, à la fois paradoxale et tentaculaire de Robert MENARD qui fut ce soir là égal à lui-même.

Robert Menard est un homme de conviction, de libre pensée à la parole sans retenue et au service .

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